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28 avril 2008

chez les Ch'tis

Comme vingt millions d’entre nous, je suis allé voir Bienvenue chez les Ch’tis. J’y suis allé tout récemment, entraîné par des amis, et presque à contrecœur. Ces grosses machines à succès, moi, ça me laisse froid, je passe mon chemin. Eh bien je l’avoue sans honte, je n’en suis pas sorti glacé, de la salle de cinéma. Au contraire. Et si des larmes séchaient sur mes joues, ce n’étaient pas les larmes du malheur. C’étaient, comment vous dire… des larmes engendrées par un bonheur inattendu ranimant un bonheur passé, un parfum d’enfance, le souvenir heureux d’avoir chanté à huit ans, en compagnie de mes copains louveteaux : ensemble, ensem em emble, et d’en avoir pleuré de bonheur… Les paroles se sont enfuies au fil du temps mais me restait la musique, qu’a fait revivre ce film. Et ces larmes finales, qui m’ont pris de court, n’ont fait que rendre plus éblouissant encore, et plus libérateur, le rire qui m’a secoué tout au long de ce film. Certaines caresses font pleurer, a écrit Marguerite Duras, on dirait qu’elles consolent. Qu’elles consolent, en effet. Consolent des Sarkozy-bling-bling, des Raffarin-paillasse et de tant d’autresimmortels de la France d’en haut, qui nous manient sous le nez, avec l’aisance des grands communicants, tant la langue de bois que le mensonge, la mauvaise foi que le cynisme. Oublieux du Tibet d’en bas, Raffarin s’en revient de la Chine d’en haut… Et ron, et ron, et ron… Rions pour ne pas en pleurer !
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