Après la folie des vaches, la bovinisation des chevaux

Fin 2012, les irlandais découvrent des traces de viande chevaline dans les hamburgers de leurs supermarchés. Hier, horreur, les anglais en découvrent  dans leurs lasagnes, et spaghettis bolognaises.

Hormis le fait que la substitution de viande  a rapporté à ses auteurs non pas la somme de 300 000 euros, comme le suppose notre ministre de l’économie solidaire, mais sans le moindre doute un tas de blé à nous laisser rêveurs…

hormis cet autre fait que les anglais abhorrent la viande de cheval et que leur effarement soit on ne plus compréhensible…

et hormis que la traçabilité mise au point après que les vaches anglaises ont été abattues et brûlées pour raison de démence… eh bien hormis ces faits une question se pose : que vont devenir les milliers, les dizaines de milliers de produits comestibles retirés des rayons ?

Question bassement matérialiste, je l’avoue.  Mais les Restos du cœur, au cas où nos cochons, prenant modèle sur nos amis anglais et refusant  d’en manger, accepteraient volontiers de les offrir à leurs ayants droit — à condition bien entendu que cette viande soit aux normes, ce qui reste à prouver, et que la chaîne du froid n’ait pas été interrompue, ce qui est facile à contrôler, et que les commerciaux acceptent, ce qui n’est pas gagné.

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