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10 juillet 2014

Capitalism: no future

Rolls_Royce_Phantom_Long_004

 Notre Terre va nous vomir. Que faire, sinon attaquer le mal à la racine, comprendre l’absurdité d’un système fondé sur l’injustice et le déséquilibre. Car ceux qui le soutiennent (les nervis de la maffia banquière) voient leurs profits augmenter tandis que les dindons de la farce (99 % de notre population) doivent se serrer la ceinture.

Depuis le début de la crise, le mouvement Occupy Wall Street et le mouvement des Indignés démontrent pourtant l’un et l’autre que la production-consommation, autrement dit le boulot-métro-dodo du mois de mai 68, n’est en aucune manière une fin. Productivisme et ripaille nous mènent à une catastrophe dont nous allons mesurer l’ampleur.

 Où se situe notre fierté ? Dans l’épaisseur de notre compte en banque, dans les chromes de notre voiture ? Notre fierté prend ses racines dans la capacité que nous avons de résister à ceux qui aimeraient nous réduire à l’état d’esclave, de robots, de zombies. Notre fierté de Français et d’hommes libres se situe dans les révolutions de 1789 et 1848, dans la Commune de Paris, dans la résistance au nazisme, sans oublier les luttes qui, d’un millénaire à l’autre, nous ont permis de rester verticaux.

Notre conscience de citoyens, ainsi que notre créativité, sont notre véritable richesse. Elles constituent la barricade depuis laquelle nous tiendrons tête à une oligarchie de gens assez stupides pour se persuader que l’individu le plus puissant, celui qui a le compte en banque le mieux garni, n’est pas le résultat de l’injustice mais le fruit de la sélection naturelle s’appliquant au vivant, et donc de la volonté divine…

Eh bien non, répondrons-nous à ces “élites“, en vérité des rustres : cette sélection aveugle s’applique aux animaux, et nous ne sommes ni des poux, ni des rats, ni des fauves. Nous sommes des êtres humains, nos rêves sont infinis, nous ne supportons plus d’être tenus en laisse.

C’est pourquoi nous refusons désormais de nous soumettre à vos menées néfastes, pourquoi nous recrachons le venin de vos médias. Et pourquoi nous allons vous porter en terre. Nous gagnerons alors un monde sain, et beau, et fraternel.

 Aussi, à partir d’aujourd’hui, nous ne demandons plus. Nous EXIGEONS !

Nous EXIGEONS une monnaie émise au profit de tous ; nous EXIGEONS des services publics délivrés des rapaces ; nous EXIGEONS le partage du travail librement consenti et des fruits de ce travail. Par-dessus tout, nous EXIGEONS que vous disparaissiez…

Oh, sans effusion de sang, et de manière plaisante.

Jusqu’à la fin de l’année, nous achèterons ce qui nous est utile et qui nous fait plaisir. Ensuite, à partir du 1er janvier, nous nous contenterons du minimum, et tout deviendra drôle : nous verrons s’effondrer le temple des marchands, s’y engloutir banquiers, milliardaires et politiciens.

Quant à nous, nous retrouverons le goût de vivre.

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