20 mai 2008
En Albion reposant…
Nous sommes en 2008. Et si je sais compter, il y a cent soixante ans nous étions en 1848
Et si je me souviens bien, en 1848, il y eut une révolution dans notre cher pays. Une révolution écrasée par les troupes de la bourgeoisie, et qui porta au pouvoir en fin de compte… non pas le sauveur de la notre nation, non pas le démiurge de la république démocratique et sociale demandée par le peuple, mais le promoteur du grand capitalisme et de la fortune des banques : Napoléon III le petit, de son surnom Baginguet.
Eh bien pourquoi ne fête-t-on pas l’anniversaire de cette révolution, à défaut de celui de Badinguet ?
Mais j’oubliais que notre cher Président, dans son profond respect des luttes ouvrières, citoyennes et estudiantine qui ont fait notre Histoire, s’est juré de liquider l’héritage d’un certain mois de mai. Quant à glorifier Napoléon III…
Eh bien si, il va oser ! Je viens de découvrir sur le web, atterré, que ce joli mois de mai 2008 sonne les cloches (du moins à Vichy — quel symbole !), du deux centième anniversaire de notre cher Badinguet, et que son illustre disciple dans la lutte contre le paupérisme, Nicolas Sarkozy, va demander à la reine d’Angleterre, sa copine, l’autorisation de ramener à Paris le corps de notre dernier empereur, de notre dernière gloire, en terre d’Albion parmi les siens pour l’instant reposant.
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