Au-delà de l'ineptie, la vie
Lorsque le mur de Berlin, autrement dit le mur de la honte, (ou mur du béton stalinien) s’est abattu sous la pression des peuples, que les derniers vestiges d’un communisme néandertalien ont rejoint les gravats de la bêtise, de l’incompétence et de la surdité, le monde occidental ne s’est pas réellement réjoui : brusquement privé de son ennemi, et comme abasourdi, il s’est soudain retrouvé confronté à son propre désert.
Allait-il réfléchir ?
Ne rêvons pas ! Sitôt passé le premier moment de stupeur, il eut tôt fait de s’engouffrer dans la brèche que lui offrait l’histoire.
Perspectives grandioses. Le gigantesque marché qui s’ouvrait à ses appétits de carnassier offrait sur le plateau du profit la bouffée d’air qu’il attendait, l’alcool dont il avait besoin pour s’étourdir un peu plus, tituber à son tour devant les gravats de sa finance, de ses crédits, de ses dettes et de ses déjections.
La république des chevaliers de l’industrie, des banquiers, de la Star’Ac et du chacun pour soi serait-elle à son tour, vingt ans après le totalitarisme bolchevique, sur le point de s’effondrer ?
Le pouvoir n’est plus aux mains du mousquetaire qui nous gouverne et ferraille en tous sens pour le sauvetage des serviteurs du fric. Le collier de la reine qu’il serre entre ses dents est à notre portée, à la portée du peuple.
Avec notre peuple et tous les peuples de la Terre, renvoyons-le à ses intrigues. Et cela fait, réinventons le monde !
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