Inglorious bastards
A la fois emballé et déçu par ce spectacle hors normes.
Emballé par la créativité de son auteur, sa liberté de ton,
ses coups assénés en direct ; emballé pareillement par l’humour accompagnant l’ensemble du
film (cf Pulp fiction), et plus encore par la férocité sans concession qui
s’exprime dans les scènes de baston (nous retrouvons ici le Boulevard de la
mort) ; emballé de même par le scénario à double face, par le jeu
des acteurs, par la bande son et j’en passe.
En gros, j’ai en partie retrouvé, avec une jubilation que
vous comprendrez, ce que j’ai moi-même exprimé dans mon Auschwitz Karnaval. A
ceci près que si Tarantino scalpe
ses victimes ou marque de la croix gammée, au couteau sur le front, celles
qu’il préfère maintenir en vie, je les désosse quant à moi et dans un premier
temps les bouffe, pour ensuite les servir sur plateau, sous forme de ragoût de
Mazurie, de pieds de cochon à la hongroise et de foie de génisse, à la cantine S.S. J’ai même retrouvé,
dans l’embrasement final de la salle de spectacle, ce qu’a dû entrevoir mon
Führer à moi dans son clapotis d’essence, après que j’ai mis le feu à son bain.
Maintenant, d’où vient ma semi-déception ?
Si vous avez des idées, quelques conseils à me communiquer…
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