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2 octobre 2008

L’argent, la puissance, le pouvoir et le foutre

_quilibre068collage MC

   

    Laissons de côté grandes idées et chimères, redescendons sur terre, revenons à la réalité.

    Un changement politique me semble nécessaire dans la majeure partie des nations de la planète, je dirai même indispensable à leur survie. Pour des raisons de peur à la perspective de la moindre transformation, du plus infime changement (peur qu’utilisent on ne peut mieux les dirigeants de l’actuel foutoir pour se maintenir en selle), nous avons mis à notre tête des gens qui ont d’autres soucis que l’évolution des peuples, laquelle évolution les jetterait à la rue.. Or, imaginons les Lagardère, les Bouygues et autres barons Seillière faisant la queue aux portes de l’ANPE : de quoi faire cauchemarder Sarko et Xavier Bertand, humbles serviteurs de la nation républicaine, amoureux éperdus de Marianne. On comprend ainsi que nul d’entre eux ne soit prêts à lâcher le pognon qu’il détient, aussi puant soit-il,  pour une quelconque idée d’évolution. Et c’est humain — enfin… c’est parfaitement animal : le pognon est pour ces hauts personnages, habitués au bling bling de la séduction et de l’exhibition des muscles, l’équivalent du grain que livrait au sillon d’autrefois le paysan de nos mythologies ; ou encore, si nous chaussons les lunettes freudiennes pour passer des époques agricoles à l’ère industrielle et financière, le pendant de la toute puissance du mâle dominant chez le peuple des gorilles, celle qui lui permet d’attirer à lui et de faire siennes les femelles de la horde, en quelque sorte sa semence de mâle — son foutre, quoi !

    Or, imaginez Sarko privé de cet argument d’importance et se présentant les bourses vides devant sa nation bien aimée et son pote Kadhafi, au défilé du 14 juillet.
    Putain la honte !
    Enfin… la honte pour lui. Parce que pour nous, ce serait plutôt la rigolage, un retour bénéfique à une gauloiserie que le marketing sarkosien n’aura pu enterrer.

    Se marrer de temps en temps ça fait le plus grand bien, mais nous ne sommes par ici pour nous tenir les côtes. Nous sommes réunis ici, au chevet de l’humanité, pour la remettre sur pied, du moins l’aider à venir au monde.
    Eh bien allons-y !

    D’abord, chasser le Dieu Pognon, et tant pis pour Christine Lagarde, tant pis pour Dominique Strauss-Kahn. Mais on ne le brûle pas encore, le divin fric. On le garde pour satisfaire nos besoins immédiats, le temps de mettre au point un système judicieux de troc, ou plus de système du tout car nous aurons entre temps développé nos facultés de production au point que chacun pourra se servir à son gré, dans la limite du raisonnable.
    Et c’est justement là que je voulais en venir : au RAISONNABLE.
    Comment, tous ensemble, ne plus faire de bêtises ?

    Nous verrons cela samedi si tout va bien, au plus tard lundi. Demain vendredi, mes lascars je serai en effet absent : test d’effort chez mon cardiologue le matin, et l’après-midi achèvement du boulot.
    Alors, bonne fin de semaine à vous, il y a du soleil aujourd’hui, regardez comme c’est beau !

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Commentaires
M
Formidables, ces deux portraits de Sarko. Le plus étonnant, c'est qu'ils en rejoignent un autre, que Michel Onfray avait fait du grand Nicolas pendant la campagne électorale : celui d'un carnassier à mi-chemin entre le gangster et le pauvre bougre. Un type du plus haut intérêt, donc. <br /> Quoi qu'il en soit, en cette période de peste financière, je le trouve un peu nerveux, comme ne sachant où donner de la tête pour rassurer le pigeon.
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F
Pour moi c'est un nabot immonde et inbuvable. Sa voix me hérisse et n'est que mensonge, il pue, il est grossier et grotesque, je ne le pense pas sincère pour un rond, il veut tout, il est abject.<br /> Mon Mimi, j'arrête là. T'ais-je bien éclairé ?
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L
Michel, Sarko est un roquet pour moi, un Louis de Funès "politisé", un Napoléon avec Rolex, un lêcheur de bottes parfois pleines de merde, parfois "immaculées" au Vatican, un bouffeur de riz et de chiens à l'occasion, le mari de la chanteuse, l'excité de la République, le passionné de lui même et de ses propres idées et pulsions. Sincère le nain ? Le pire, c'est que je suis quasiment sûre que oui...<br /> Ah dernière chose, lorsqu'assise sur un banc public, je regarde les pigeons picorer, j'aperçois toujours Sarko dans le groupe, dandinant des épaules pour aller se goinfrer...<br /> <br /> Bises
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M
Lidia, j'aimerais te poser un question indiscrète : notre intrépide Sarko, de quelle manière le vois-tu, toi, en temps que femme ?<br /> Et je pose la même question à mes fidèles blogueuses.<br /> Si vous pouviez m'éclairer…
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B
Michel, t'es un super détective de détections.Pour le collage, t'es pas mauvais non plus.<br /> Ba, toujours baba chez toi.
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