L’argent, la puissance, le pouvoir et le foutre
Laissons de côté grandes idées et chimères, redescendons sur terre, revenons à la réalité.
Un changement politique me semble nécessaire dans la majeure partie des nations de la planète, je dirai même indispensable à leur survie. Pour des raisons de peur à la perspective de la moindre transformation, du plus infime changement (peur qu’utilisent on ne peut mieux les dirigeants de l’actuel foutoir pour se maintenir en selle), nous avons mis à notre tête des gens qui ont d’autres soucis que l’évolution des peuples, laquelle évolution les jetterait à la rue.. Or, imaginons les Lagardère, les Bouygues et autres barons Seillière faisant la queue aux portes de l’ANPE : de quoi faire cauchemarder Sarko et Xavier Bertand, humbles serviteurs de la nation républicaine, amoureux éperdus de Marianne. On comprend ainsi que nul d’entre eux ne soit prêts à lâcher le pognon qu’il détient, aussi puant soit-il, pour une quelconque idée d’évolution. Et c’est humain — enfin… c’est parfaitement animal : le pognon est pour ces hauts personnages, habitués au bling bling de la séduction et de l’exhibition des muscles, l’équivalent du grain que livrait au sillon d’autrefois le paysan de nos mythologies ; ou encore, si nous chaussons les lunettes freudiennes pour passer des époques agricoles à l’ère industrielle et financière, le pendant de la toute puissance du mâle dominant chez le peuple des gorilles, celle qui lui permet d’attirer à lui et de faire siennes les femelles de la horde, en quelque sorte sa semence de mâle — son foutre, quoi !
Or, imaginez Sarko privé de cet argument d’importance et se présentant les bourses vides devant sa nation bien aimée et son pote Kadhafi, au défilé du 14 juillet.
Putain la honte !
Enfin… la honte pour lui. Parce que pour nous, ce serait plutôt la rigolage, un retour bénéfique à une gauloiserie que le marketing sarkosien n’aura pu enterrer.
Se marrer de temps en temps ça fait le plus grand bien, mais nous ne sommes par ici pour nous tenir les côtes. Nous sommes réunis ici, au chevet de l’humanité, pour la remettre sur pied, du moins l’aider à venir au monde.
Eh bien allons-y !
D’abord, chasser le Dieu Pognon, et tant pis pour Christine Lagarde, tant pis pour Dominique Strauss-Kahn. Mais on ne le brûle pas encore, le divin fric. On le garde pour satisfaire nos besoins immédiats, le temps de mettre au point un système judicieux de troc, ou plus de système du tout car nous aurons entre temps développé nos facultés de production au point que chacun pourra se servir à son gré, dans la limite du raisonnable.
Et c’est justement là que je voulais en venir : au RAISONNABLE.
Comment, tous ensemble, ne plus faire de bêtises ?
Nous verrons cela samedi si tout va bien, au plus tard lundi. Demain vendredi, mes lascars je serai en effet absent : test d’effort chez mon cardiologue le matin, et l’après-midi achèvement du boulot.
Alors, bonne fin de semaine à vous, il y a du soleil aujourd’hui, regardez comme c’est beau !