1 mai 2009
Serrer les poings
Je pensais en avoir terminé non pas avec le chagrin, mais avec ses débordements imprévisibles. Il n’en est rien. Je me suis rendu lundi au tribunal de Bobigny, où le substitut du procureur, après maints palabres, a bien voulu photocopier à mon intention le rapport d’autopsie.
Raphaël, intérieurement, était infiniment plus atteint que ne le ‘avait laissé supposer l’examen du Samu. Il est mort à son arrivée à l’hôpital. Cela m’a secoué. Les débordements ont repris.
Ne manque plus que le rapport de police, c’est-à-dire la dernière épreuve, du moins je l’espère.
En ce premier mai, je vais défiler en serrant les poings.
Publicité
Commentaires
A
L
C
C
S