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31 août 2008

De Buster, hilare et fou furieux, à Rue 89

Ch_tis_rue_89

Ovart_BaratteCommentaire de l’article sur l’essai de madame Elise Ovart-Baratte à propos des Ch’tis, de Dany Boon. Adressé ce jour à Rue 89, et enregistré.

Je m’étonne que madame Elise Ovart-Baratte n’ait pas fait l’ENA : le sérieux de son essai (que je ne lirai pas mais dont Rue 89 parle fort bien) n’a d’égale que les âneries des énarques, des technocrates et autres esprits formatés. Ainsi, cette “politique publique de développement au service de l'image d'un territoire“ me paraît-elle relever du gag les plus étonnant que puisse offrir la langue de bois.
Misère, misère, misère !… Sorti de son image, pas de salut possible. Mais laissons de côté le fond des choses, ne nous attachons qu’à leur apparence…

Madame Elise Ovart-Baratte, plutôt que faire Sciences Po, aurait dû suivre les cours de l’Université L’Oréal du Gag et de la Com. Là, les deux mains dans les eaux de toilette, les gels intimes et les crèmes hydratantes, loin d’ingénieurs trop bien élevés pour envisager l’idée de la lui mettre, elle aurait eu la chance d’étudier le peuple, le vrai, celui qui ne boit jamais son petit rouge sur le zinc, qui évite à tout prix de vous sortir chaque matin la meilleure de l’année, et surtout de péter en se marrant. Parce qu’au zinc, au milieu de blacks aux dents blanches, de blancs bcbg et de petits beurs tirés à quatre épingles, elle eût été à bonne école, la charmante Elise Ovart-Baratte.
Bon cessons de nous amuser aux dépens de cette dame, plongeons au fond des choses…

Certes, le film de Dany Boon était drôle, ses gags renouvelés, et l’on comprend que les spectateurs, dont moi-même, aient hurlé de rire dans les salles obscure, certains (dont moi-même, Michel Cornillon-Vaurien) sortant la larme à l’œil.

D’accord, mais vingt millions de spectateurs, tout de même…

Eh bien cela signifie que vingt millions de nos concitoyens ont apprécié ce laisser-aller, ce parler cafouilleux, cet étalage de gauloiseries pudiques qui le changeaient enfin de la langue de bois omniprésente, du clinquant de façade et du sans-gêne de l’actuelle présidence.
Cela signifie que vingt millions de Français de tous âges et de toutes origines se sont contemplés dans les parties de boustifailles entre potes, ont été transporté par la liberté, l’égalité et la fraternité qui régnaient à l’écran.

Et le plus fin, de la part de Dany Boon, ce sont ces larmes finales que chacun versait, sans doute sur lui même et sa France, cher pays de son enfance, pauvre pays désormais, sans autres racines que Coca et MacDo.


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Commentaires
F
Comment Michel, tu n'as encore pas mis monsieur Polipoterne dans tes liens ?
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P
Bonjour à tous, flatté de trouver tous ces commentaires à ma première connexion de la journée.<br /> Je décline votre invitation champêtre, habitué aux odeurs de carbone, je suis vite allergique à l'air pur des excursions campagnardes.<br /> Gardez cet esprit déjanté et décalé, j'ai bien souri à vos joutes.<br /> Soyez les bienvenus
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F
> aléa, je suis inquiète, Michel ne réponds plus
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F
Seulement si monsieur Polipoterne vient alors ...
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A
@Franzesca<br /> <br /> Ah NON, tu ne regarderas pas, tu PARTICIPERAS !!!
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