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17 septembre 2010

Dites-moi…

the_thinker_musee_rodin

Cette nuit, en compagnie de mon chat Coucouli, je suis retourné du côté de la Grande Ourse. Non pas volontairement, mais porté par une force qui à la fois me protège et me dépasse. Parce que, sur le plan de l’utopie appliquée, de l’utopie combattante, rien de satisfaisant dans mon entourage immédiat. Je ne vois autour de moi, dans le cercle régional du parti politique auquel j’appartiens, que des esprits pour la plupart petits, pour la plupart comptables et jaloux de leurs petites idées, pour la plupart incapables de s’élever, ne serait-ce qu’un instant, et ne serait-ce que d’un centimètre, à la hauteur de la Tour Eifel, et de là-haut se considérer, se voir brasser l’air vicié de notre époque de mensonge, de pub et de dégradation de tout ce qui fait l’Homme. Mais non : satisfaits d’eux-mêmes, ils montrent le poing depuis la citadelle de raisonnements sans fin, de déclarations ineptes et de slogans dépassés, en bref dans l’impuissance qui les caractérise et les rive au sillon, à la statistique, au pixel, au terme galvaudé.

Je parle ici de mes semblables, de ceux qui défilaient hier et qui se réjouissaient de leur multitude, encore qu’ils ne fussent réunis que par la force de l’illusion… oui, mes semblables, ceux que j’aime et que j’aimerais amener à des visions plus simples, plus lumineuses, parallèlement plus réalistes, capables en un mot de se confronter à ce qu’écrivit notre peuple au fronton de nos mairies : Liberté, Égalité, Fraternité.

Bon, je ne vais pas recommencer mon cirque, vous commencez à le connaître, ça suffit comme ça. Mais je vais à présent me découvrir d’un fil supplémentaire sans peur du ridicule, illuminer pour vous ce que m’a permis d’entrevoir la transparence nocturne à la clarté de Bételgeuse et d’Orion : un groupe de gens que je connais, que j’apprécie pour la plupart, que j’ai plaisir à côtoyer malgré qu’ils appartiennent à un autre parti, et qui me sont apparus souriants, fraternels, chaleureux.

Dites-moi : ne m’apprêterais-je pas à quitter mon parti, à lorgner vers un autre ?

 

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Commentaires
C
Tua s du courage, je suis incapable de ne serait-ce que passer cinq minutes dans un meeting ou une réunion. définitivement sauvage.
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