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21 janvier 2013

Le gaz, l'or, l'argent, le néo-socialisme et le Mali

globe-Mali

Intervention militaire de la France au Mali, assaut de commandos algériens contre les djihadistes terrés dans une unité d'extraction de gaz… Du coup,  voici notre capitaine de pédalo devenu chef de guerre, qui effectue dans les sondages une remontée spectaculaire. Mais avant de savoir ce qu’il en est, enfonçons-nous dans la psyché de ce grand capitaine. Et, au vu des problèmes qui se posent à lui, de la pataugeoire qu'il hérita de l'ancienne majorité, tentons de déterminer ce que nous devons en penser.

Notre président nous affirme que la France n’a aucun intérêt dans cette partie de l’Afrique, qu’elle agit dans le seul but venir en aide à un peuple ami. Soit. Mais le personnage nous ayant habitué, en quelques mois, à nous présenter des lanternes en lieu et place de vessies bien réelles, allons voir sur le site de Michel  Collon (investig'action) le point de vue d’un journaliste belge indépendant.

Eh bien, avant même la fin de la première vidéo, la bonne foi hollandienne en prend un sérieux coup.

D’abord, la majeure partie de nos anciennes colonies africaine supporte depuis son indépendance des gouvernements fantoches mis en place par Paris. Le Mali en particulier,  pour la raison qu’il possède des mines d’or et d’argent, du pétrole, du gaz et, ô pactole, de l’uranium exploité par la firme Areva, fournisseur de centrales nucléaires dont le gouvernement socialiste, malgré Fukushima, et malgré sa promesse, ne peut se résoudre — sans doute pour une question de promesses antérieures devant rster secrètes  —  à diminuer la production.

Ainsi, nous aurons vite compris : François Hollande se situe dans la ligne des Mitterrand, Chirac, Sarkozy. Pas plus que ses prédécesseurs ce n'est un un visionnaire. C'est juste un président normal, un politicien comme on en connaît tant, assez habile pour savoir où situer les intérêts majeurs du capitalisme, déterminer la manière de les protéger, et pour cela de mentir à ses électeurs. Dans le cas présent, même le Front National, demeuré à peu près silencieux sur le sujet,  se rallie à ses vues.

Hollande cache bien son jeu, mais la classe laborieuse ne sera pas dupe longtemps. Retour de manivelle à prévoir. Et même à anticiper si nous voulons que la vraie gauche reste debout.

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