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8 avril 2017

Allons-nous continuer de nous vautrer dans la fange ?

Le monde est confronté à la pollution, au dérèglement climatique, à d'innombrables catastrophes qui vont anéantir des millions de nos semblables. La France quant à elle, si elle n'échappe pas à cette problématique, est en plus prisonnière de la camisole de force dans laquelle la maintiennent  traités européens et organisation militaire de l'OTAN. Le candidat qui laisse de côté ces deux questions essentielles a toutes les chances de l'emporter car l'électeur n'aime guère être inquiété. Mais pourra-t-il, une fois porté à la présidence, et contrairement à ses prédécesseurs,  sortir la France du bourbier physique et moral dans lequel elle s'abîme ? 

Oublions donc les Macron, les Fillon, les Hamon, disciples des gourous pitoyables auxquels ils entendent succéder. De même Marine Le Pen, Jeanne d'Arc de fête à Neu-Neu dont le sourire au carré peut se comparer à celui de l'importante matrone assise derrière le tiroir-caisse de la boucherie du coin. Et voyons ceux des candidats qui nous désignent un autre monde que celui de la foire d'empoigne dont nous ne voulons plus.

Ceux-là sont au nombre de deux : François Asselineau et Jean-Luc Mélenchon. Tous deux ont un programme qu'ils  ont enrichi au cours des années, tous deux ont une vision à long terme et entendent ramener notre pays vers l'universalité dont le détournent le mercantilisme de ses "élites" et leurs vues à court terme. L'un est nettement à gauche tandis que l'autre, à en croire les éternels vaincus de la démarche progressiste, serait plutôt de droite. Il leur suffirait pourtant de s'entendre, d'assouplir quelques angles afin de remporter ensemble, et avec nous, les présidentielles imminentes.

Deux points hélas les séparent : l'Europe, que l'un veut quitter sans attendre tandis que l'autre hésite encore, et la question écologique, à peu près ignorée du premier tandis que le second en fait le carburant de son action future.

Alors vous savez quoi, les amis ?

J'ai peur. Peur que la voie du chaos, ouverte en grand par le refus de la moindre alliance entre gens paraît-il responsables, nous ammène un Macron, un Fillon, une Marine, et que nous continuions de patauger dans les égouts du mensonge et de la trahison.

Après vous avoir livré Mélenchon dans le billet précédent, voici une vidéo de François Asselineau, homme remarquable si l'on oublie les vingts premières minutes qui ne lui font guère honneur.

En prime, une analyse de Jacques Sapir.

 

 

 

 

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